Mon chat a la diarrhée : de quoi cela peut-il venir ? Comment le soigner ?

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“Au secours, mon chat a la diarrhée !” Voilà une phrase que l’on entend souvent prononcée par les propriétaires soucieux de la santé de leur animal. Et pour cause ! Les éléments à l’origine de la diarrhée (et notamment ceux liés à l’alimentation des chats) ne font qu’augmenter dans leur environnement.

Et si vous vous penchiez sur les causes des selles molles ou des diarrhées de votre chat, pour leur trouver une solution adéquate ?

Bonne nouvelle : vous allez découvrir dans cet article les différents cas de diarrhées chez le chat, ainsi qu’une méthode en 3 étapes pour en finir avec ses soucis intestinaux.

Cas #1 : Mon chat a des selles molles et noires

Premier cas de figure du chat qui a la diarrhée ou des selles molles : celui où les excréments de l’animal sont noirs :

  • Si ses selles sont molles et noires, mais ne présentent pas une forte odeur, il s’agit très probablement d’une intoxication aux légumes, tubercules, légumineuses ou fruits. C’est souvent le cas lorsque les chats ingèrent de la pomme de terre ou de la patate douce, très fréquemment utilisées dans la nourriture animale ces dernières années. La pomme de terre est d’ailleurs répertoriée comme toxique par le Centre Antipoison de l’École vétérinaire1
  • Si ses selles sont molles et noires, et dégagent une odeur pestilentielle, cela peut être le signe que votre chat présente des lésions du système digestif haut (à l’œsophage ou à l'estomac). Ces lésions peuvent alors indiquer la présence d’une gastrite, d’une varice à l’œsophage, ou encore d’un ulcère de l’estomac. Quoiqu’il en soit, il s’agit d’une urgence vétérinaire, qui nécessite l’intervention rapide d’un professionnel de la santé canine !

Cas #2 : Mon chat a des diarrhées glaireuses

Il peut arriver que le chat présente des diarrhées contenant un mucus, sous forme de glaires. Ces diarrhées glaireuses sont parfois accompagnées de traces de couleur verte. Dans certains cas, elles s’accompagnent également de filets de sang. 

Dans ce cas précis, il y a de fortes raisons de penser que votre chat est atteint de Giardiose, une parasitose causée par un minuscule parasite intestinal appelé Giardia. 

Cependant, il peut également s’agir des effets d’une irritation intestinale, causée là encore par l’ingestion de légumes, fruits, tubercules ou légumineuses. 
La seule manière d’en avoir le cœur net est de demander au vétérinaire une analyse de selles, ainsi que le test contre la Giardiose, pour vérifier si le parasite est bien présent dans ses excréments.

Cas #3 : Mon chat a la diarrhée, et du sang dans les selles

Si vous remarquez des filets de sang dans les selles de votre chat, il peut là encore s’agir de deux cas de figure

  • Soit d’une intoxication aux légumes, aux fruits, aux tubercules ou aux légumineuses, que l’on voit souvent introduits dans la nourriture animale… et qui ne sont en rien adaptés à leur régime carnivore.
  • Soit de la Giardiose, si ses selles sont également glaireuses : comme vous l’avez vu, il faudra demander une analyse de selles à votre vétérinaire pour pouvoir déterminer la présence ou non des parasites Giardia.

Cas #4 : Mon chat a des selles très molles et jaunes

Lorsque les propriétaires nous signalent “Mon chat a la diarrhée jaune”, il est très simple de poser un diagnostic quasi certain : l’animal est atteint de Coccidiose. En effet, les selles très molles, liquides, sont caractéristiques de cette parasitose, provoquée par un parasite intestinal minuscule

Si votre chat est encore très jeune, attention : il peut rapidement se déshydrater à cause de la Coccidiose. Consultez donc très rapidement votre vétérinaire. 

Quel que soit l’âge de votre chat, il faudra de toute façon en passer par une analyse de selles chez le vétérinaire, et le test spécifique de la Coccidiose du chat. Seul ce test pourra déterminer la présence du parasite, et permettre de lui trouver un traitement adapté.

Attention ! Les selles de votre chat sont fréquemment “boueuses” ou “huileuses”, et jaunâtres ? Il peut s’agir des signes d’une insuffisance pancréatique. Si ce souci est récurrent, n'hésitez pas non plus à consulter votre vétérinaire.

Cas #5 : Mon chat a des selles molles et le ventre gonflé

Si votre chat présente des selles molles ou des diarrhées, et a le ventre gonflé, pas de doute : il souffre sans doute de vers intestinaux. Bien souvent, les chats infestés de vers font également le traîneau (ils traînent leur arrière-train sur le sol). Ils perdent également parfois du poids, et ce même s’ils sont nourris correctement. 

Dans ce cas, il sera important de vermifuger le chat pour le débarrasser des parasites qui le dérangent. 
Mais sachez également que l’alimentation a son rôle à jouer dans l’apparition de vers ou de parasites intestinaux. En effet, un animal alimenté avec une nourriture inadaptée ou de qualité discutable aura un système digestif qui sera un terrain fertile pour le développement de ces parasites.

Cas #6 : Mon chat vomit et a la diarrhée

Dans les cas où les maîtres nous disent “Mon chat a la diarrhée et vomit”, il s’agit presque toujours d’une gastro-entérite. Pour le dire clairement, le chat vomit et libère des selles molles pour éliminer un élément toxique de son organisme. 

Ainsi, on voit très souvent que les chats présentant ces symptômes ont été victime d’une intoxication alimentaire, soit par un produit avarié, soit par de l’eau contaminée. Les symptômes que sont les vomissements et la diarrhée du chat durent en général 48 h, et il s’agit surtout de veiller à ce qu’il ne se déshydrate pas tandis que son corps expulse les toxiques qui le gênent. 

Cependant, attention à ne pas fournir à votre compagnon d’eau courante provenant du robinet2. Il est prouvé que cette eau est le principal vecteur de gastro-entérites. Par exemple, en 2013 en France, 3603 unités de distribution d’eau potable ont été analysées comme non-conformes, d’un point de vue bactériologique… ce qui a mené à 1,8 million d’habitants exposés à une épidémie de gastro-entérite3

Quoiqu’il en soit, si le souci dure plus de 48 h, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire.

Mon chat a la diarrhée : causes et traitement

Mon chat a la diarrhée : comment le guérir et éviter la récidive ?

Vous savez désormais sans doute répondre à la question “Mon chat a la diarrhée : pourquoi ?”. Mais la seconde question qui vous vient en tête doit bien sûr être : “que faire contre ces selles molles ou diarrhées” ? 

Nous vous proposons une méthode en 3 étapes, qui permet, dans un premier temps, d’éliminer les origines de sa diarrhée, pour ensuite installer de nouvelles habitudes qui éviteront la récidive du souci.
Cette méthode, 100 % naturelle, et basée sur les Besoins Biologiques et Naturels de nos compagnons, a été éprouvée sur le terrain, au contact de nombreux chats et chiens qui souffraient de différents types de diarrhée. Vous aurez ainsi les clés pour guérir votre propre animal !

Étape 1 : Identifier la cause de la diarrhée du chat, pour l’éliminer de son environnement

Si vous avez lu avec attention le début de cet article, vous avez d’ores et déjà une petite idée de ce qui peut être à l’origine de la diarrhée de votre compagnon. Il va désormais s’agir d’éliminer cette origine de son environnement. 

Selon l’origine des selles molles, différentes solutions existent.

Voici donc un résumé des plus grandes causes de diarrhée chez le chat, et la manière de les traiter : 

  • Les légumes, tubercules, légumineuses ou fruits. Il s’agit bien de la première cause de diarrhée et de selles molles chez les chats ces dernières années. Et ce d’autant plus que les aliments proposés par les fabricants de PetFood s’orientent vers des pratiques non naturelles pour eux, dont l’ajout de légumes pour “compenser” l’absence de l’amidon issu des céréales dans les croquettes sans céréales. En effet, le chat ayant un intestin 3 fois plus court que l’humain, lisse et sans haustrations4, ces ingrédients viennent irriter fortement son système digestif. Il en est de même pour les sous-produits végétaux (comme les pelures, les trognons, ou les tiges d’ananas, par exemple). D’ailleurs, sachez-le : le Centre Antipoison Animal de l’École Nationale Vétérinaire classe d’ores et déjà la pomme de terre5, le raisin6, l’ail et l’oignon7 comme “toxiques” pour nos compagnons. Tous les ingrédients de ce type-ci sont donc à éviter dans sa gamelle !
  • Les protéines et graisses animales de qualité discutable. De la même manière que les légumes, les protéines et graisses animales de qualité médiocre produisent sur le système digestif de votre compagnon de fortes irritations, menant bien souvent à des diarrhées et selles molles. C’est notamment le cas des sous-produits animaux8 9, qui sont en fait les déchets de notre industrie agroalimentaire humaine, et rassemblent de bas morceaux tels que des carcasses, des pattes, des plumes, des becs, des tendons, des pis de porc, des cuirs ou encore des têtes. De même pour les protéines animales provenant de pays aux législations peu strictes. C’est ainsi que dans les pays d’Amérique du Nord, il est totalement légal (et très fréquent) de voir les fabricants utiliser des viandes avariées recyclées à la Javel, ou des viandes reconstituées à partir d’un mélange de farines animales, de graisses, de minéraux et d’eau. Autant de pratiques qui viennent mettre en péril la santé digestive de nos compagnons. 
  • Un brusque changement d’alimentation. On ne le répètera jamais assez : lorsque vous changez d’alimentation pour votre animal, une transition progressive sur une semaine est nécessaire. Si le changement est trop brusque, il peut venir perturber sa flore intestinale, et provoquer une irritation de son système digestif, et donc des diarrhées. Si vous avez choisi une nourriture de bonne qualité à votre chat, mais que le problème persiste après la transition, il est probable qu’il soit victime de parasites intestinaux, qu’il faudra traiter spécifiquement.
  • Les effets secondaires de certains médicaments. On n’a pas souvent le réflexe de vérifier, et pourtant, bon nombre de traitements médicamenteux ont pour effet secondaire de provoquer des selles molles ou des diarrhées. C’est notamment le cas des antibiotiques, corticoïdes, et vermifuges. Vérifiez donc la notice des médicaments que prend actuellement votre chat, et trouvez une alternative moins invasive pour son organisme. Pour ce faire, un avis vétérinaire est bien sûr conseillé ; mais n’hésitez pas à nous contacter, pour que nous vous conseillions également des traitements plus naturels.
  • Des parasites intestinaux. Ces parasites peuvent être la Giardiose ou la Coccidiose qui, comme vous l’avez vu avant, nécessitent des traitements bien particuliers. Mais il peut aussi tout simplement s’agir de vers, qu’il faudra alors traiter via le vermifuge adéquat. En cas de suspicion de Giardiose ou de Coccidiose, demandez une analyse de selles à votre vétérinaire. Mais, quel que soit le parasite dont votre chat souffre, il peut également s’agir d’un signe d’alimentation non adaptée à ses besoins originels. En effet, une alimentation inadaptée crée un terreau fertile dans le système digestif de votre compagnon pour les parasites.

Étape 2 : Mettre le chat à jeun pendant 24 heures

Dans un second temps, il s’agit de mettre le système digestif de votre chat au repos. Pour ce faire, on n’a encore pas trouvé de remède plus efficace que le jeûne, qui consiste donc à ne donner aucune nourriture au chat. 

Ce jeûne, qui doit durer 24 heures, va calmer l’inflammation de ses intestins, et l’aider à se concentrer sur l’élimination des éléments qui provoquent les diarrhées. Veillez uniquement à laisser à votre chat une gamelle d’eau à disposition, afin qu’il ne se déshydrate pas.

Étape 3 : Lui fournir une nouvelle alimentation de qualité

Enfin, que votre chat souffre d’une parasitose ou des conséquences d’une alimentation non adaptée, il est absolument nécessaire de lui trouver une alimentation plus qualitative que celle qu’il mangeait auparavant. 

Chez CROQ’ la Vie, nous sommes de fervents défenseurs de la philosophie de la Santé par l’Alimentation© : c’est bien dans la gamelle de nos compagnons que se jouent de nombreux enjeux de santé pour eux. 

Seulement, nous savons aussi combien il peut être complexe pour les propriétaires de chats et de chiens, aujourd’hui, de réussir à se repérer dans la jungle de la PetFood. Entre croquettes Premium, spécialisées dans les diarrhées ou la digestion difficile, sans céréales ou autres… à qui faire confiance pour la santé de son animal ?

La réponse est simple : faites confiance à sa nature profonde, et à ses besoins originels. Et pour ce faire, voici les critères essentiels d’une nourriture réellement adaptée à ces besoins :

  1. Une nourriture sans légume, tubercule, légumineuse ou fruit. Vous l’avez vu : il s’agit d’un essentiel pour faire disparaître les diarrhées du chat, mais également pour lui éviter d’autres soucis, comme les vomissements de bile, troubles hépatiques, ou encore pancréatites aiguës.
  2. Une nourriture gorgée de bonnes protéines et graisses animales. Votre chat étant un carnivore, il a besoin de protéines animales de qualité : ne choisissez donc pas moins que ce que vous consommeriez vous-même ! Focalisez-vous donc sur des aliments à base de protéines et graisses animales issues d’abattoirs agréés à la consommation humaine. Et parce que l’origine des ingrédients est également cruciale pour sa santé, choisissez des aliments contenant des ingrédients issus de pays aux législations strictes, comme la France. 
  3. Une nourriture au taux de glucides maximum de 33 % (soit ⅓ de la composition de l’aliment). Si les glucides n’ont pas d’incidence directe sur la diarrhée du chat, ils peuvent cependant provoquer, à terme, des soucis de diabète, d’obésité, ou d’infections urinaires chroniques10 chez votre compagnon. Évitez cet écueil en respectant la limite de 33 % de glucides, taux en dessous duquel les glucides gardent un effet neutre sur la santé de l’animal. 
  4. Un aliment cuit à basse température. Cuits à haute température, certains ingrédients libèrent deux types d’éléments nocifs pour la santé du chat : des acrylamides11 (cancérigènes) et des Advanced Glycated End products12 (AGE, toxiques pour les reins de l’animal). Pour éviter ce souci, choisissez une cuisson basse température de la pâtée ou de la croquette de votre chat, qui préservera également l’intégrité nutritionnelle des bons ingrédients de base. 
  5. Une nourriture à l’équilibre minéral adapté. À date, les études recommandent un rapport calcium/potassium (Ca/P) de 1,2 à 1,4 / 1 pour préserver la santé des reins de votre chat. 

Voilà de quoi faire passer la phase “Mon chat a la diarrhée”... au passé !

Et si vous faisiez confiance à la Santé par l’Alimentation© ?

Chez CROQ’ la Vie, nous suivons à la lettre ces critères de qualité, pour apporter le meilleur à la santé des animaux. Ce n’est pas un secret si les chats qui mangent les croquettes CROQ’ la Vie voient leurs selles molles et diarrhées disparaître en quelques jours seulement : il n’y a dedans que ce dont ils ont réellement besoin !

70 % d’ingrédients d’origine animale, issus d’abattoirs agréés à la consommation humaine ; 21 % de glucides seulement ; aucun légume, fruit, tubercule ou légumineuse ; une cuisson à basse température : voici la recette que nous utilisons pour redonner toute leur vitalité aux chats.
Leur petit plus ? Les résultats des tests menés en laboratoires indépendants sur nos produits, que nous affichons sur notre site web, pour vous donner toute la transparence que vous réclamez.

Parce qu’il est toujours bon d’être accompagné quand son compagnon rencontre des soucis de santé, n’hésitez pas à nous contacter, dans les commentaires ci-dessous ou par email directement. Nous nous faisons toujours un plaisir de vous partager des conseils concrets, de bon sens, mais qui font souvent toute la différence !

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Références

  1. Toxicité digestive et nerveuse de la Pomme de terre – Centre antipoison Animal de l’Ecole Nationale Vétérinaire : https://www.centre-antipoison-animal.com/pomme-terre.html[]
  2. Elsa Lefort. Épidémie de gastro-entérite d’origine hydrique survenue à Capbreton en février 2016 : retour d’expérience des médecins généralistes exerçant sur le secteur impacté. Médecine humaine et pathologie. 2018. ffdumas-01970447[]
  3.  Dassonville F, Davezac H, Franques N, Jédor B, Le Borgne C, Petit L. La qualité de l’eau en France. Données 2013. Paris : Ministère chargé de la santé, direction générale de la santé; 2016.[]
  4.   Mammalogy – Adaptation, Diversity, Ecology, de A.George Feldhamer Lee C. Drickamer Stephen H. Vessey Joseph F. Merritt Carey Krajewski – edition Johns Hopkins University Press (4ème édition) – 27 mars 2015[]
  5.  Toxicité digestive et nerveuse de la Pomme de terre – Centre antipoison Animal de l’Ecole Nationale Vétérinaire : https://www.centre-antipoison-animal.com/pomme-terre.html[]
  6.   Le raisin : enregistré au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” :  https://www.centre-antipoison-animal.com/raisin.html[]
  7.  L’ail et l’oignon : enregistrés au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” :  https://www.centre-antipoison-animal.com/oignon.html[]
  8.  RÈGLEMENT (CE) No 1069/2009 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL – du 21 octobre 2009 – établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consommation humaine et abrogeant le règlement (CE) no 1774/2002 (règlement relatif aux sous-produits animaux) : https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:300:0001:0033:FR:PDF[]
  9.   SIFCO (Syndicat des Industries Françaises des Coproduits Animaux) – Valorisation des sous-produits ou co-produits animaux : https://www.sifco.fr/valorisation#coproduits[]
  10. Faculté de Médecine Vétérinaire de Montréal – Service diagnostic – Urology : https://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/materiel_pedagogique/urologie/uro_chimie.html[]
  11.  FRC (Fédéraction Romande des Consommateurs) - Croquettes pour chat : la gamelle qui rend malade : https://www.frc.ch/croquettes-pour-chat-la-gamelle-qui-rend-malade/[]
  12.   Bohlender JM (Klinik für Innere Medizin III, Universitätsklinik Jena, Erlanger Allee 101, Jena, Germany), Franke S, Stein G, Wolf G : Advanced glycation end products and the kidney - Am J Physiol Renal Physiol. 2005 Oct;289(4):F645-59 : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16159899[]

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