Faire maigrir son chien avec des haricots verts : à quoi faire attention ?

Vous le constatez bien : votre chien s’arrondit de jour en jour, est de moins en moins actif, semble essoufflé plus aisément… En bref : il prend du poids, voire souffre d’obésité du chien. Face à cette prise de poids, vous avez entendu parler de la méthode qui veut que l’on fasse maigrir son chien avec des haricots verts.

Halte là ! Il est tout à votre honneur de vouloir trouver une manière naturelle de faire perdre du poids à votre chien. Cependant, vous allez découvrir dans cet article que cette méthode n’a, justement, pas grand chose de naturel pour votre compagnon… et qu’elle peut même mettre en péril sa santé !

Prenez donc le temps de considérer l’alternative réellement efficace au fait de faire maigrir son chien avec des haricots verts dans cet article.

Faire maigrir son chien avec des haricots verts : une fausse bonne idée ?

Avant même de commencer à réfléchir à faire maigrir son chien avec des haricots verts ou avec une autre méthode plus ou moins “naturelle”, il est crucial de comprendre quels sont les besoins originels de son compagnon.

Or le chien, par nature, est carnivore. Si vous en doutez, consultez la littérature scientifique à date : tout pointe vers le carnivorisme du chien. C’est notamment le cas de ses intestins, trois fois plus courts que ceux de l’homme, lisses et sans haustration… qui lui rendent impossible la digestion des légumes¹.

Ainsi, faire maigrir son chien avec des haricots verts, c’est lui fournir un régime alimentaire inadapté à ses Besoins Biologiques et Naturels ! Et ce, malgré le fait que, depuis quelques années à peine, bon nombre de fabricants de PetFood intègrent des légumes dans la gamelle de nos compagnons.

Mais si le souci s’arrêtait simplement à une inadaptation par nature, il ne serait pas autant déconseillé de faire maigrir son chien avec des haricots verts. En effet, les haricots verts provoquent chez la plupart de nos animaux des irritations chroniques du système digestif. Résultat ? Le chien perd effectivement du poids “grâce” à cette inflammation chronique et inappropriée des intestins, qui l’empêchent de bien digérer, et donc d’assimiler les nutriments essentiels de sa nourriture.

C’est ainsi qu’on voit bon nombre de chiens nourris avec un “régime haricots verts” atteints de selles molles, voire parfois de diarrhées chroniques, ou de vomissements de bile. Ces affections sont courantes lorsqu’un chien est nourri avec une certaine portion de légumes, mais aussi de légumineuses, de fruits ou de tubercules.

D’ailleurs, certains organismes réputés dans la santé animale font grand cas de la dangerosité de bon nombre de ces ingrédients pour nos compagnons ! C’est notamment du Centre Antipoison Animal de l’Ecole Nationale Vétérinaire, qui classe la pomme de terre², le raisin³, l’ail, l’oignon⁴, le poireau comme toxiques. C’est aussi le cas aux Etats-Unis, de la Food and Drug Administration (FDA) qui rapporte chaque année le lien très probable entre certains légumes, leurs dérivés (amidon de…, fibre de…, protéine de…) et un grand nombre de cas de cardiomyopathies canines⁵⁶⁷.

Les propriétaires ayant des expériences malheureuses en raison des légumes sont nombreux (avis certifiés ci-dessous). Comme nous le disons souvent : mieux vaut prévenir que guérir.

Vous l’aurez compris : faire maigrir son chien avec des haricots verts, c’est donc l’exposer à des ingrédients qui lui sont inadaptés par nature, plus ou moins irritants voire toxiques pour son système digestif, et qui peuvent provoquer des soucis de santé assez graves chez lui !

Ce risque vaut-il vraiment la peine d’être pris pour sa santé ?

Et si vous compreniez d’où vient son surpoids ou son obésité ?

Mais alors, comment faire maigrir un chien, sans pour autant mettre en péril sa santé ? Pour comprendre cela, il est important que vous sachiez précisément d’où vient le souci du surpoids ou de l’obésité chez le chien.

Bon à savoir : Ici, nous allons nous focaliser sur les 2 causes majeures d’obésité du chien. Cependant, certains traitements médicamenteux (corticoïdes ou antiépileptiques, par exemple) ou dérèglement hormonaux (hypothyroïdie ou hypercorticisme) peuvent mener à la prise du poids du chien.

Une quantité de nourriture inadaptée

Comment définir l’obésité ou le surpoids ? Tout simplement par une surcharge pondérale qui survient lorsque l’animal consomme plus de calories qu’il n’en dépense. Ainsi, cette prise de poids est bien souvent liée au fait que le chien est nourri avec plus de calories qu’il n’en a naturellement besoin.

C’est pourquoi on voit souvent le surpoids et l’obésité du chien apparaître chez…

• Le chien stérilisé. Une fois stérilisé, le chien a des besoins énergétiques moindres, il dépense moins de calories. Si vous continuez à lui donner la même ration, alors il finit par prendre du poids. Sachez qu’un chien stérilisé a ainsi deux fois plus de risques d’être obèse qu’un chien non-castré.
• Le chien qui vieillit. De la même manière, à mesure qu’un chien prend de l’âge, il sera moins enclin aux longues promenades ou aux dépenses énergétiques quelles qu’elles soient.
• Le chien nourri trop abondamment, par des maîtres qui pensent bien faire ou souhaitent lui faire plaisir. On entend souvent dire que “le chien est gourmand”, et que c’est pour lui apporter du bonheur qu’il est sur-nourri. Des études ont même prouvé que les maîtres des chiens obèses avaient beaucoup plus tendance à leur donner beaucoup de friandises⁸).

La qualité de la nourriture qui laisse à désirer

Ce que l’on ignore bien souvent, chez l’humain comme chez le chien, c’est combien la qualité de la nourriture consommée peut favoriser la prise de poids.

En effet, on constate qu’un chien aura tendance à grossir lorsqu’il consomme une nourriture…

• Trop riche en glucides. Comme chez nous, les hommes, un fort taux de glucides favorise la prise de poids, mais limite aussi la perte de poids⁹.
• Trop riche en appétants artificiels ou en exhausteurs de goût. Ces éléments, trop souvent ajoutés dans la nourriture animale, font que l’animal n’a plus conscience de sa satiété naturelle… et viennent, qui plus est, bien souvent compenser une pauvreté alimentaire notoire.
• Contenant des protéines ou graisses inadaptées ou de mauvaise qualité. Celles-ci ne satisfont pas les besoins naturels de nos chiens, et leur donnent envie de sur-consommer de la nourriture pour atteindre la satiété et atteindre au mieux leurs besoins. Qui plus est, certaines d’entre elles peuvent s’avérer tout à fait inflammatoires pour leur système digestif, voire toxiques¹⁰, et donc provoquer des soucis de santé plus ou moins graves chez eux.

Vous voulez faire maigrir votre chien de manière naturelle ? Vous allez voir qu’il existe une seule et même clé pour cela : lui choisir une alimentation de qualité, donnée dans les bonnes quantités, pour préserver sa santé.

Les 2 essentiels pour faire maigrir un chien en préservant sa santé

C’est parti pour découvrir le régime alimentaire idéal pour faire maigrir votre chien, sans pour autant rogner sur sa santé. Votre objectif : oublier les régimes inadaptés, comme le fait de faire maigrir un chien avec des haricots verts ou avec un régime avec des courgettes, et renouer avec ce dont il a réellement besoin.

Essentiel #1 : une alimentation adaptée et de qualité

Si vous vous renseignez sur la perte de poids du chien, vous avez sans doute vu passer les promesses des pâtées et croquettes “light” pour chien. Leur principe ? Diminuer l’apport en protéines et graisses animales, pour faire maigrir le chien.

Or, on sait désormais très bien que ces pratiques n’aident pas le chien à lutter efficacement contre son surpoids ou son obésité⁹. Par cette pratique, bon nombre de fabricants de croquettes light font grimper drastiquement les taux de glucides (favorisant ainsi la prise de poids ou une moindre perte de poids). Certains ajoutent même des légumes à leur composition, provoquant des irritations chroniques intestinales et de l’estomac (régurgitation de bile, selles molles, diarrhées, …).

Et si l’on revenait au bon sens, c’est-à-dire à ce dont a réellement besoin votre compagnon en termes d’alimentation ?

Certes, cela peut sembler compliqué à l’heure actuelle, où les compositions des aliments pour chien comme pour chat sont très nébuleuses pour les consommateurs non-aguerris. C’est pourquoi, chez CROQ’ la Vie, nous aimons expliquer aux maîtres soucieux de la santé de leur chien que la qualité alimentaire se définit par 5 critères-clés, simples à retenir :

• Une nourriture sans légume, fruit, tubercule ou légumineuse. Vous en avez mesuré tous les écueils potentiels en termes de santé pour votre chien dans le début de cet article. Ils sont donc à éviter formellement, sous peine de voir votre compagnon souffrir de tout un panel de soucis de santé !
• Une nourriture gorgée de bonnes protéines et graisses animales, à l’origine tracée. Il est recommandé de privilégier des aliments à base de protéines et graisses animales provenant d’abattoirs agréés à la consommation humaine. Cela permet notamment d’éviter les sources protéiques inflammatoires, comme peuvent l’être les sous-produits animaux¹¹¹² tels que tous les bas morceaux que nous, humains, ne consommons pas (têtes, carcasses, cuirs, cous, pattes, becs, plumes…). La provenance des protéines animales a également son importance. Car, dans certains pays aux législations laxistes, on voit des pratiques dangereuses pour la santé de nos chiens. Par exemple, en Amérique du Nord, il est légal et très fréquent de voir incluses dans l’alimentation animale des viandes avariées recyclées à la Javel¹³ ou à l’acide. Ces “viandes” recyclées sont selon leur législation “agréées à la consommation humaine”. Ou encore des viandes dites “fraîches”, mais qui sont finalement reconstituées à partir d’un mélange de farines animales (dont l’origine reste souvent inconnue), de graisses, de minéraux, voire de sous-produits animaux et surtout de beaucoup d’eau.
• Une nourriture qui limite son taux de glucides à 33% maximum (soit ⅓ de la composition totale de l’aliment). C’est seulement au-delà de cette limite que les glucides perdent leur effet neutre sur la santé du chien, et peuvent potentiellement le faire déboucher sur une prise de poids (voir obésité), des troubles pancréatiques, mais aussi une formation de tartre plus importante et des infections urinaires à répétition¹⁴.
• Une nourriture cuite à basse température. Ce type de cuisson préserve l’intégrité nutritionnelle des aliments de la pâtée ou de la croquette. Mais il permet aussi d’éviter au maximum l’apparition d’éléments qui se fait plutôt à haute température : des acrylamides¹⁵, cancérigènes, et des Advanced Glycated End products¹⁰ (AGE), nocifs pour les reins du chien.
• Une nourriture testée en laboratoire contre les métaux lourds, mycotoxines et OGM. Ces éléments pullulent dans notre alimentation comme dans celle de nos chiens, et ne sont pas sans conséquence pour leur santé ou la nôtre. Deux études récentes¹⁶¹⁷, ont par exemple démontré une présence massive d’Arsenic (au-delà des limites maximales fixées par l’UE) dans 24% des aliments pour chien et chat analysés. Ces analyses ont d’ailleurs poussé un des laboratoires à notifier 7 fois le RASSF¹⁸ de ces dépassements de limites légales, rien que sur la période 2011-2012 ! Ainsi, pour éviter ces écueils, une seule solution : choisir un aliment dont le fabricant a fait preuve de transparence, en communiquant sur les résultats de tests menés en laboratoires indépendants comme nous l’avons naturellement fait à CROQ’ la Vie.

En respectant ces 5 critères de qualité alimentaire en lui donnant en bonne quantité, vous faites un double cadeau à votre chien. D’une part, vous l’aidez à maigrir naturellement, en limitant les éléments qui favorisent la prise de poids ; d’autre part, vous préservez sa santé globale.

Essentiel #2 : la ration de nourriture idéale pour lui

Vous l’avez lu auparavant : la recette (qui n’a rien de secret) pour faire maigrir un chien est bien “qualité adaptée + quantité adaptée”. Mais nous savons combien il peut être complexe pour un maître de trouver la ration idéale pour son compagnon.

En effet, celle-ci dépend de plusieurs critères :

• L’âge de l’animal, ainsi que son activité physique
• Son poids de forme idéal
• Son milieu de vie (les chiens vivant en milieux froids auront besoin de plus de calories que ceux vivant en milieu tempéré)
• La qualité de sa nourriture (plus un aliment est qualitatif, moins la ration quotidienne a besoin d’être grande)

Globalement, on recommande, pour faire maigrir un chien obèse ou en surpoids, de baisser de 20% sa ration idéale.

Attention, la ration idéale n’est pas la ration qui correspond à son poids actuel mais bien la ration correspondant au poids de forme qu’il devrait faire.

Il s’agit ensuite d’être patient, pour attendre que son poids se régule naturellement en quelques semaines ou mois en fonction de l’importance de son surpoids actuel. Une fois que vous sentirez (selon la race du chien) un demi-centimètre à un centimètre de graisse entre la peau et les côtés de votre compagnon, vous aurez réussi à lui faire retrouver son poids idéal !

Cependant, il n’est pas toujours facile de calculer cette ration idéale. Pour vous aider, vous pouvez accéder à notre calculateur de ration en ligne (spécifiquement dédié aux chiens nourris avec une alimentation de qualité), ou nous contacter directement.

Pour ce faire, rendez-vous dans les commentaires ci-dessous, ou alors vous pouvez nous écrire par email directement. Nous nous faisons toujours un plaisir de répondre individuellement aux messages, pour vous aider à trouver les solutions idéales (et naturelles, autant que possible) aux soucis de santé de vos chiens !

Références

1. Mammalogy – Adaptation, Diversity, Ecology, de A.George Feldhamer Lee C. Drickamer Stephen H. Vessey Joseph F. Merritt Carey Krajewski – edition Johns Hopkins University Press (4ème édition) – 27 mars 2015[↑]
2. Toxicité digestive et nerveuse de la Pomme de terre – Centre antipoison Animal de l’Ecole Nationale Vétérinaire : https://www.centre-antipoison-animal.com/pomme-terre.html[↑]
3. Le raisin : enregistré au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” : https://www.centre-antipoison-animal.com/raisin.html[↑]
4. L’ail et l’oignon : enregistrés au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” : https://www.centre-antipoison-animal.com/oignon.html[↑]
5. FDA (U.S. Food and Drug Administration) : FDA Investigation into Potential Link between Certain Diets and Canine Dilated Cardiomyopathy / Enquête de la FDA sur le lien possible entre certains régimes et la cardiomyopathie dilatée canine – Mis à jour le 27 juin 2019 : https://www.fda.gov/animal-veterinary/news-events/fda-investigation-potential-link-between-certain-diets-and-canine-dilated-cardiomyopathy[↑]
6. FDA (U.S. Food and Drug Administration) - Questions & Answers: FDA Center for Veterinary Medicine’s Investigation into a Possible Connection Between Diet and Canine Heart Disease - June 27, 2019 : https://www.fda.gov/animal-veterinary/animal-health-literacy/questions-answers-fda-center-veterinary-medicines-investigation-possible-connection-between-diet-and[↑]
7. Tous les rapports de DCM : Dilated Cardiomyopathy in Dogs & Cats : Complaints Submitted to FDA-CVM - January 1, 2014 – April 30, 2019 : https://www.fda.gov/media/128303/download[↑]
8. I.M. Bland et al. Dog obesity: owner attitudes and behaviour, Prev. Vet. Med.(2009[↑]
9. Diez, M., Nguyen, P., Jeusette, I., Devois, C., Istasse, L. & Biourge, V. (2002) Weight loss in obese dogs: evaluation of a high-protein, low-carbohydrate diet. (Perte de poids chez les chiens obèses: évaluation d'un régime riche en protéines et faible en glucides.) J. Nutr.132: 1685S–1687S.[↑][↑]
10. Bohlender JM (Klinik für Innere Medizin III, Universitätsklinik Jena, Erlanger Allee 101, Jena, Germany), Franke S, Stein G, Wolf G : Advanced glycation end products and the kidney - Am J Physiol Renal Physiol. 2005 Oct;289(4):F645-59 : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16159899[↑][↑]
11. SIFCO (Syndicat des Industries Françaises des Coproduits Animaux) – Valorisation des sous-produits ou co-produits animaux : https://www.sifco.fr/valorisation#coproduits[↑]
12. RÈGLEMENT (CE) No 1069/2009 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL – du 21 octobre 2009 – établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consommation humaine et abrogeant le règlement (CE) no 1774/2002 (règlement relatif aux sous-produits animaux) : https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:300:0001:0033:FR:PDF[↑]
13. Viandes avariées recyclées aux Etats Unis et en Europe : https://www.amisdelaterre.org/communique-presse/tafta-ttip-la-viande-a-la-javel-s-approche-de-nos-assiettes/[↑]
14. Faculté de Médecine Vétérinaire de Montréal – Service diagnostic – Urology : https://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/materiel_pedagogique/urologie/uro_chimie.html[↑]
15. FRC (Fédéraction Romande des Consommateurs) - Croquettes pour chat : la gamelle qui rend malade : https://www.frc.ch/croquettes-pour-chat-la-gamelle-qui-rend-malade/[↑]
16. Squadrone S , Brizio P , Simone G , Benedetto A , Monaco G , Abete MC – “Presence of arsenic in pet food : a real hazard ?” (Présence d’arsenic dans les aliments pour animaux de compagnie : un danger réel ?) – Vet Ital. 29 décembre 2017; 53 (4) : 303-307. doi : 10.12834 / VetIt.530.2538.2. : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29307124 (Version entière au format PDF : http://www.izs.it/vet_italiana/2017/53_4/VetIt_530_2538_2.pdf[↑]
17. M. Davies , R. Alborough , L. Jones , C. Davis , C. Williams , et DS Gardner, (2017) : Mineral analysis of complete dog and cat foods in the UK and compliance with European guidelines “Analyse minérale d’aliments complets pour chiens et chats au Royaume-Uni et conformité aux directives européennes.” : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5719410/#CR5[↑]
18. RASFF - Food and Feed Safety Alerts : Créé en 1979, RASFF permet un partage efficace des informations entre ses membres (autorités nationales de sécurité des aliments des États membres de l'UE, Commission, EFSA, ESA, Norvège, Liechtenstein, Islande et Suisse) et fournit un service 24h / 24 pour garantir les notifications sont envoyées, reçues et traitées collectivement et efficacement. Grâce au RASFF, de nombreux risques en matière de sécurité alimentaire ont été évités avant d'avoir pu être nocifs pour les consommateurs européens. - https://ec.europa.eu/food/safety/rasff_en[↑]